
La Conférence va réviser le Programme d’Action des Nations Unies sur les armes légères (PoA) et c’est dans ce cadre que la société civile demandera aux gouvernements de renforcer leurs engagements dans sa mise en oeuvre.

A cette occasion, IANSA a eu l’honneur d’inviter Mei-Ling Ho-Shing, âgée de 17 ans une survivante des massacres de l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas de Parkland, Florida aux Etats-Unis. Devant les États membres de Nations Unies, elle a parlé de l’impact sévère de la prolifération et de la mauvaise utilisation des armes légères qui mettent fin à la vie des jeunes dans les écoles aux Etats-Unis.
Aussi, IANSA a fait part de sa préoccupation à travers un document d’appel en action sur le Genre et les Armes légères publié et distribué lors de la conférence. La semaine a été l’occasion pour la société civile de faire des présentations aux participants.
Durant cette 3ème conférence, IANSA a invité les délégués gouvernementaux, les officiels des nations Unies et les représentants de la société civile à participer à la séance photo pour marquer la campagne « Wear Orange »..
Durant cette 3ème conférence, IANSA a invité les délégués gouvernementaux, les officiels des nations Unies et les représentants de la société civile à participer à la séance photo pour marquer la campagne « Wear Orange »..
Une campagne lancée en 2013 après mort de Hadiya Pendleton, une fille de 14 ans tuée à Chicago, juste une semaine après l’inauguration de second mandat du Président Obama en 2013. L’objectif de la campagne est de se souvenir de toutes les victimes ou blessés de la violence armée and de faire appel à la prévention. Pendant plus de cinq ans, la campagne a pris de l’ampleur aux Etats-Unis et les membres de IANSA l’ont rendu international et aux nations Unies.
C’est ainsi que cette année aux Nations Unies, les membres rendent hommage à la vie des victimes touchées par la violence armée à travers le monde et d’affirmer leur engagement en vue de trouver ensemble une solution significative.

La conférence mettra l’accent sur trois priorités du Programme d’action des Nations Unies. Le Comité préparatoire, qui s’est tenu du 19 au 23 mars 2018 à New York, a permis de confirmer le vif intérêt des États pour cette Conférence d’examen, et la pertinence des priorités portées par la présidence française : Notamment, la lutte contre le détournement des armes légères et de petit calibre, qui constitue un enjeu fondamental afin d’éviter leur utilisation par des groupes et individus non autorisés. Ensuite, ils se focaliseront sur la lutte contre la fabrication et la transformation illicite d’armes à feu, les innovations technologiques, les techniques de réactivation ou de conversion d’armes censées être non fonctionnelles, et la persistance de pratiques de fabrication artisanale, qui doivent inciter les Etats à se mobiliser pour clarifier les règlementations. Enfin, les États travailleront sur le renforcement de la coopération et de l’assistance internationale, pour favoriser la mise en œuvre concrète du Programme d’action par tous les Etats.
Le PoA est le seul instrument consensuel et universel portant sur les armes légères et de petit calibre. Il repose sur un ensemble d’engagements politiques et comporte des recommandations concrètes pour mieux lutter contre le commerce illicite des armes légères à travers le monde, notamment en matière de collecte et de destruction des armes illégales, de renforcement des procédures de contrôle des importations et des exportations, de sensibilisation des opinions, d’amélioration de la sécurité physique et de la gestion des stocks d’armes, et de renforcement de la coopération et de l’assistance internationale dans ce domaine.

La mobilisation des États au sein du Programme d’action a permis d’obtenir des progrès significatifs en matière de lutte contre les trafics illicites d’armes à feu. Le PoA a notamment été complété en 2005, à l’initiative de la France et de la Suisse, par l’Instrument international de traçage qui vise à établir des standards internationaux en matière de marquage et de traçabilité des armes légères.
Vision GRAM-International